La Fabrique Culturelle

Aux yeux de Zou Desbiens, le verre est un liquide. C’est d’ailleurs lorsqu’elle a vu pour la première fois quelqu’un travailler le verre sous cette forme qu’elle est tombée amoureuse de ce dernier. Elle travaille maintenant avec cette matière depuis plus de 10 ans et ne cesse de renouveler les manières de la transformer.

Le verre et sa transparence lui permettent surtout de s’amuser avec la lumière et de créer un émerveillement renouvelé par les mouvements et les impressions que produisent leurs rencontres. Pour créer différentes textures dans ces pièces de verre, elle produit un choc thermique en le versant sur une grille ou sur une surface froide.   

Le verre frissonne, et ce frisson-là fait une texture de vaguettes, de peau d’orange. C’est ce qui me passionne. Non seulement les dessins sont beaux, mais c’est aussi une caractéristique du verre qui la rend presque humaine. — Zou Desbiens

En utilisant les techniques de la photographie au collodion humide, l’ancêtre de la photographie argentique, elle crée des photogrammes de ces mouvements du verre. C’est là une des formes les plus abouties de son travail.

Zou Desbiens parle du verre comme on parle d’un amour sans cesse retrouvé: avec passion, fascination et admiration. Ces pièces présentent tout autant de facettes à redécouvrir, au gré du passage des rayons de lumière qui les traversent.

Pour en apprendre plus sur la photographie au collodion humide, regardez la vidéo sur Yves Lavoie à En Cavale.

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http://www.zoudesbiens.com

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