La Fabrique Culturelle

Anne Hébert | Prose éternelle

Née le 1er août 1916, Anne Hébert hérite d’une histoire familiale très riche. Elle est la petite-fille d’Eugène-Étienne Taché, architecte du Parlement de Québec et elle trouvera dans le récit du meurtre de son ancêtre Achille Taché, seigneur de Kamouraska, l’inspiration pour l’un de ses plus grands romans. Auteure prolifique, elle est une figure majeure de la littérature québécoise.

Au Québec, elle publie d’abord des pièces de théâtre, de la poésie et des nouvelles dont Le Torrent, publié en 1950 à compte d’auteure puisque refusé par bien des éditeurs qui le jugent trop violent. À 48 ans, à la mort de sa mère, elle s’installe définitivement à Paris et écrit ses premiers romans. C’est aux Éditions du Seuil avec la publication de Kamouraska (Prix des Libraires 1971) et des Fous de Bassan (Prix Femina 1982) qu’elle reçoit les plus grands honneurs. Elle devient la quatrième Canadienne-française (après Gabrielle Roy, Marie-Claire Blais et Antonine Maillet ) et la deuxième Québécoise à obtenir un grand prix littéraire français. Elle est décédée le 22 janvier 2000 à l’âge de 83 ans.

Archive | Les années parisiennes

Anne Hébert ouvre les portes de sa maison parisienne où elle parle de son œuvre, de sa carrière et de sa vie. L’animatrice et journaliste Andréanne Lafond, réussit pendant près d’une heure à entraîner l’auteure, alors âgée de 62 ans, dans ses souvenirs les plus intimes. Tournée en 1979, cette entrevue est menée dans le cadre de l’émission Visage présentée à Radio-Québec.

Archive | Son univers littéraire

En 1993, Anne Hébert partage ses choix de lecture avec l’animatrice de l’émission Plaisir de lire, Danièle Bombardier. Des histoires de son enfance jusqu’à son coup de foudre pour Rimbaud, en passant par la Bible, elle nous fait découvrir son univers littéraire.

 

Photos | Quelques souvenirs retrouvés

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Portrait de jeunesse d’Anne Hébert dans les années 1930. Fonds Anne Hébert, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke.
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Anne Hébert et sa sœur Marie, jouant aux dames à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, dans les années 1940. Fonds Anne Hébert, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke.
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Dans le sud de la France, vers 1964. Fonds Anne Hébert, Service des bibliothèques et archives de l’Université de Sherbrooke.
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Anne Hébert, lors d’une réception privée, pour célébrer son prix Fémina, en décembre 1982. (Crédit photo : Gloria Escomel)
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Anne Hébert et le doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke, Normand Wener, lors de la remise du doctorat honorifique à l’auteure, le 12 juin 1993. (Archives de l’Université de Sherbrooke)

Websérie | Lis T’Classiques

Lors de la première édition de la websérie Lis T’Classiques, La Fabrique culturelle avait choisi de présenter Les Fous de Bassan, un roman qui valut à Anne Hébert le Prix Femina en 1982. Voyage dans le temps et dans l’âme humaine, Les Fous de Bassan raconte le meurtre de deux cousines de 15 et 17 ans, survenu dans un village fictif québécois situé sur le littoral gaspésien. Notre animateur Webster et ses trois jeunes acolytes s’arrêtent à la forme particulière de ce roman choral parsemé d’images poétiques.

Exposition | Hébert et Saint-Denys Garneau

Parmi les activités du centenaire, le Centre Anne-Hébert et la Galerie d’art de l’Université de Sherbrooke présentent l’exposition La détermination d’un regard : archives littéraires d’Anne Hébert et œuvres d’art d’Hector de Saint-Denys Garneau, poète et peintre, petit-cousin d’Anne Hébert. À voir jusqu’au 7 août.

http://www.usherbrooke.ca/centreanne-hebert/

Pour en savoir plus

Visionnez ce documentaire de Jacques Godbout produit par l’ONF  : Anne Hébert (1916-2000)

Visitez le site du Centre Anne-Hébert de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université de Sherbrooke.