La Fabrique Culturelle

Zoom

Sur des histoires hors du commun

Des photojournalistes d’ici et d’ailleurs parcourent le monde pour capturer des moments singuliers et nous raconter des histoires hors du commun. À l’occasion du Zoom Photo Festival Saguenay, la Fabrique culturelle a plongé dans trois expositions (présentées à l’automne 2018): celles de Valérie Léonard, de Frédéric Séguin et de Chris Donovan, avec la complicité du réalisateur Philippe Belley. Nous vous proposons ici trois balados à écouter tout en naviguant dans les carrousels de photographies.

L’enfer noir, de Valérie Léonard

Franco-Américaine, Valérie Léonard parcourt le monde en montrant la dignité des humains qui vivent et travaillent dans des conditions extrêmement difficiles. Dans son exposition, Valérie Léonard nous plonge dans une réalité sombre. Dans le nord-est de l’Inde, la vallée de Damodar est un véritable enfer sur terre. Là-bas, les mines de charbon fonctionnent sans interruption depuis plus d’un siècle. Résultat: l’extraction du «minerai noir» a détruit la faune et la flore. Depuis plus de 80 ans, un immense feu souterrain brûle, rejetant d’énormes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Des femmes, des hommes et des enfants y vivent pour subsister.

La ville de Jharia située dans le Jharkhand, un état de l'est de l'Inde, est littéralement en flammes. Ceci est dû à l'exploitation de mines de charbon à ciel ouvert dans cette région. Depuis plus de 80 ans, les mines de Jharia brûlent sous des villages abritant 700 000 personnes. Etant moins onéreuses qu'une exploitation souterraine, la plupart des extractions minières se font à ciel ouvert. Ces feux souterrains brûlent depuis toutes ces années et tous les efforts effectués pour les éteindre ont été vains.
Babli a 22 ans, elle est enceinte de 8 mois. Elle a deux enfants de 5 et 3 ans. Sans emploi, elle vit dans les taudis de Dhanbad. Son mari travaille dans les mines de charbon.
Scène de fin du monde dans la région minière de Jharia . Il est 6 heures du matin. Arpita épouille sa mère. Elles se sont arrêtées un instant avant de continuer à ramasser illégalement le charbon pour le vendre au marché noir de Dhanbad. Ce paysage apocalyptique est leur quotidien. Elles vivent dans les bidonvilles envahis de fumées toxiques émises par les feux de charbon souterrains.
Les habitants de Jharia ramassent chaque jour le charbon laissé à même le sol pour aller le vendre au marché noir et subvenir aux besoins de leurs familles. Les gens, trop pauvres pour quitter leurs misérables abris, continuent à vivre ici en risquant leurs vies.
Les femmes avec leurs enfants en train de ramasser le charbon.
Chaque matin, entre 4 heures et 8 heures, dans des mines à ciel ouvert autour de Jharia, des milliers de personnes ramassent le charbon pour le vendre au marché noir. Elles le font illégalement et c'est pourquoi l'aube est le moment idéal pour creuser le charbon et le porter jusqu'à une bande de la terre qui surplombe la mine à ciel ouvert.
BACK TO BLACK
Patidev a 19 ans, il rentre d’une journée de travail et son premier réflexe est de prendre sa fille Naïna, qu'il appelle son petit trésor, dans ses bras.
Les villageois souffrent d'une batterie d'affections pulmonaires provoquées par la pollution atmosphérique. Bon nombre d'entre eux ne se rendent pas même compte qu'ils sont malades. Les gens se sont habitués aux saignement de nez ou aux problèmes respiratoires.
Vers 8 heures certains d'entres eux sont employés par les sociétés minières pour charger manuellement le charbon dans les camions. Ils gagnent 1$ par jour.
Les oxydes, les dioxydes de carbone et les particules en suspension dans l'air sont la cause de beaucoup d'affections pulmonaires et dermatologiques. La plupart des habitants souffrent de bronchites chroniques, d'asthme, de maladies de peau et de pneumoconioses dues à la poussière de charbon. L’espérance de vie n'excède pas 50 ans.
Avec environ 300 millions d'Indiens vivant sans électricité, et faisant face à une pénurie désespérée de combustible pour faire tourner les usines qui produisent l'électricité pour ses métropoles croissantes, le gouvernement Indien prévoit de doubler sa production de charbon d'ici 2020. Afin d'atteindre cette cible, Narendra Modi a annoncé en 2015 son intention d'ouvrir une nouvelle mine par mois.
Shahid attend le camion dans lequel il devra charger le charbon. il travaille 12 heures par jour.
Chaque matin, entre 4 heures et 8 heures, dans des mines à ciel ouvert autour de Jharia, des milliers de personnes ramassent le charbon pour le vendre au marché noir. Elles le font illégalement et c'est pourquoi l'aube est le moment idéal.
Les feux de charbon crachent d'énormes quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. la population qui vit dans la fumée et les vapeurs toxiques qui suintent constamment de la terre voit son espérance de vie considérablement diminuée.
Beaucoup de personnes sont sans emploi et ne peuvent pas cultiver leurs champs parce que les nappes d'eaux souterraines sont polluées par des agents dérivant de la combustion du charbon.
Jharia a été déclaré secteur dangereux et ses habitants frappés d'expulsion. Au début des années 80, un plan officiel fut installé pour déplacer plusieurs centaines de milliers de résidents dans un nouveau quartier bâti rapidement, sans écoles, commerces, hôpitaux, et surtout sans opportunités de travail.
Un mineur se lave en rentrant de sa journée de travail. Les nappes d'eaux souterraines sont polluées par des agents dérivant de la combustion du charbon. Les habitants du bidonville n’ont pas d’eau courante. Ils doivent payer l’eau qu’il vont chercher à la ville voisine et la stocker dans des bidons en plastique.
Sanjit part pieds nus avec 330kg de charbon chargés sur sa bicyclette. Il marchera 8km avant d’atteindre le marché noir de Dhanbad.
Dhanbad, 8 heures du matin. Cela fait déjà 4 heures que les hommes travaillent avec leurs familles. Ils ont ramassé le charbon dans les mines à ciel ouvert. Très tôt le matin, les gardes prennent leur service et les familles qui volent le charbon doivent cesser leurs activités illégales. Les hommes arrivent pour vendre leur charbon au marché noir.

La ville de Jharia située dans le Jharkhand, un état de l'est de l'Inde, est littéralement en flammes. Ceci est dû à l'exploitation de mines de charbon à ciel ouvert dans cette région. Depuis plus de 80 ans, les mines de Jharia brûlent sous des villages abritant 700 000 personnes. Etant moins onéreuses qu'une exploitation souterraine, la plupart des extractions minières se font à ciel ouvert. Ces feux souterrains brûlent depuis toutes ces années et tous les efforts effectués pour les éteindre ont été vains.
Babli a 22 ans, elle est enceinte de 8 mois. Elle a deux enfants de 5 et 3 ans. Sans emploi, elle vit dans les taudis de Dhanbad. Son mari travaille dans les mines de charbon.
Scène de fin du monde dans la région minière de Jharia . Il est 6 heures du matin. Arpita épouille sa mère. Elles se sont arrêtées un instant avant de continuer à ramasser illégalement le charbon pour le vendre au marché noir de Dhanbad. Ce paysage apocalyptique est leur quotidien. Elles vivent dans les bidonvilles envahis de fumées toxiques émises par les feux de charbon souterrains.
Les habitants de Jharia ramassent chaque jour le charbon laissé à même le sol pour aller le vendre au marché noir et subvenir aux besoins de leurs familles. Les gens, trop pauvres pour quitter leurs misérables abris, continuent à vivre ici en risquant leurs vies.
Les femmes avec leurs enfants en train de ramasser le charbon.
Chaque matin, entre 4 heures et 8 heures, dans des mines à ciel ouvert autour de Jharia, des milliers de personnes ramassent le charbon pour le vendre au marché noir. Elles le font illégalement et c'est pourquoi l'aube est le moment idéal pour creuser le charbon et le porter jusqu'à une bande de la terre qui surplombe la mine à ciel ouvert.
BACK TO BLACK
Patidev a 19 ans, il rentre d’une journée de travail et son premier réflexe est de prendre sa fille Naïna, qu'il appelle son petit trésor, dans ses bras.
Les villageois souffrent d'une batterie d'affections pulmonaires provoquées par la pollution atmosphérique. Bon nombre d'entre eux ne se rendent pas même compte qu'ils sont malades. Les gens se sont habitués aux saignement de nez ou aux problèmes respiratoires.
Vers 8 heures certains d'entres eux sont employés par les sociétés minières pour charger manuellement le charbon dans les camions. Ils gagnent 1$ par jour.
Les oxydes, les dioxydes de carbone et les particules en suspension dans l'air sont la cause de beaucoup d'affections pulmonaires et dermatologiques. La plupart des habitants souffrent de bronchites chroniques, d'asthme, de maladies de peau et de pneumoconioses dues à la poussière de charbon. L’espérance de vie n'excède pas 50 ans.
Avec environ 300 millions d'Indiens vivant sans électricité, et faisant face à une pénurie désespérée de combustible pour faire tourner les usines qui produisent l'électricité pour ses métropoles croissantes, le gouvernement Indien prévoit de doubler sa production de charbon d'ici 2020. Afin d'atteindre cette cible, Narendra Modi a annoncé en 2015 son intention d'ouvrir une nouvelle mine par mois.
Shahid attend le camion dans lequel il devra charger le charbon. il travaille 12 heures par jour.
Chaque matin, entre 4 heures et 8 heures, dans des mines à ciel ouvert autour de Jharia, des milliers de personnes ramassent le charbon pour le vendre au marché noir. Elles le font illégalement et c'est pourquoi l'aube est le moment idéal.
Les feux de charbon crachent d'énormes quantités de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. la population qui vit dans la fumée et les vapeurs toxiques qui suintent constamment de la terre voit son espérance de vie considérablement diminuée.
Beaucoup de personnes sont sans emploi et ne peuvent pas cultiver leurs champs parce que les nappes d'eaux souterraines sont polluées par des agents dérivant de la combustion du charbon.
Jharia a été déclaré secteur dangereux et ses habitants frappés d'expulsion. Au début des années 80, un plan officiel fut installé pour déplacer plusieurs centaines de milliers de résidents dans un nouveau quartier bâti rapidement, sans écoles, commerces, hôpitaux, et surtout sans opportunités de travail.
Un mineur se lave en rentrant de sa journée de travail. Les nappes d'eaux souterraines sont polluées par des agents dérivant de la combustion du charbon. Les habitants du bidonville n’ont pas d’eau courante. Ils doivent payer l’eau qu’il vont chercher à la ville voisine et la stocker dans des bidons en plastique.
Sanjit part pieds nus avec 330kg de charbon chargés sur sa bicyclette. Il marchera 8km avant d’atteindre le marché noir de Dhanbad.
Dhanbad, 8 heures du matin. Cela fait déjà 4 heures que les hommes travaillent avec leurs familles. Ils ont ramassé le charbon dans les mines à ciel ouvert. Très tôt le matin, les gardes prennent leur service et les familles qui volent le charbon doivent cesser leurs activités illégales. Les hommes arrivent pour vendre leur charbon au marché noir.

Réplique, de Frédéric Séguin

Photojournaliste de la relève, le Québécois Frédéric Séguin a couvert le tremblement de terre au Népal. Présent avant, pendant et après les secousses, le Montréalais a pu documenter le pays tel qu’il était avant d’être à jamais changé en 2015. «J’ai photographié le drame, de Katmandou jusqu’aux montagnes de Sindhupalchok, où j’ai failli perdre la vie», dit-il. À terme, son projet intitulé Réplique présente surtout des images de 2017 montrant des moments apparemment innocents de la vie quotidienne, autant à Katmandou que dans la campagne népalaise. On entrevoit des signes de la tragédie, mais on se concentre sur le présent, parfois complètement rétabli. Les photos sont comme des répliques qui rappellent au spectateur que ce qui s’est passé s’efface graduellement.

Une rue du quartier Thamel, remplie d’autobus de touristes. Les dommages de la route sont le résultat de construction d’aqueducs et non causés par le tremblement de terre. Katmandou, 14 mars 2017
Une femme regarde la caméra alors que des pèlerins marchent alentour du stupa de Bodnath, douze jours avant le premier tremblement de terre. Katmandou, 15 avril 2015
Panique durant l’importante réplique à son épicentre, deux semaines après la secousse initiale. Les glissements de terrain et les roches se détachant des montagnes constituent le danger principal. Sindhupalchok, 12 mai 2015, 12:32 pm
Un homme regarde les dommages dans la capitale après les deux tremblements de terre. Ce bâtiment de trois étages s’est effondré sur lui-même. Katmandou, 13 mai 2015
Scène de rue matinale du quotidien dans la capitale népalaise. La poussière omniprésente dans la ville est un problème difficile à gérer. Katmandou, 6 mars 2017
Un jeune garçon face aux éléments protégé par une barrière improvisée pour réduire le vent à Barpak, village à l’épicentre de la secousse initiale. Barpak, 26 mars 2017
Une femme et son enfant lors d’une distribution de vivres dans la région du Gorkha à la suite du premier tremblement de terre. Taple, Gorkha, 30 avril 2015
Une classe du primaire dans une école de fortune, toujours pas reconstruite deux ans plus tard. Le gouvernement tarde à remplir ses promesses de reconstruction.Barpak, 26 mars 2017
Des enfants escaladent l’un des temples de la place Durbar, patrimoine architectural et religieux inestimable et retenu par de simples poutres de bois. Katmandou, 7 mars 2017
Des touristes s’agglutinent sur le quai du lac Phewa. L’économie népalaise repose en partie sur le tourisme qui fut ralenti par la catastrophe, portant un coup supplémentaire au pays. Pokhara, 21 mars 2017

Une rue du quartier Thamel, remplie d’autobus de touristes. Les dommages de la route sont le résultat de construction d’aqueducs et non causés par le tremblement de terre. Katmandou, 14 mars 2017
Une femme regarde la caméra alors que des pèlerins marchent alentour du stupa de Bodnath, douze jours avant le premier tremblement de terre. Katmandou, 15 avril 2015
Panique durant l’importante réplique à son épicentre, deux semaines après la secousse initiale. Les glissements de terrain et les roches se détachant des montagnes constituent le danger principal. Sindhupalchok, 12 mai 2015, 12:32 pm
Un homme regarde les dommages dans la capitale après les deux tremblements de terre. Ce bâtiment de trois étages s’est effondré sur lui-même. Katmandou, 13 mai 2015
Scène de rue matinale du quotidien dans la capitale népalaise. La poussière omniprésente dans la ville est un problème difficile à gérer. Katmandou, 6 mars 2017
Un jeune garçon face aux éléments protégé par une barrière improvisée pour réduire le vent à Barpak, village à l’épicentre de la secousse initiale. Barpak, 26 mars 2017
Une femme et son enfant lors d’une distribution de vivres dans la région du Gorkha à la suite du premier tremblement de terre. Taple, Gorkha, 30 avril 2015
Une classe du primaire dans une école de fortune, toujours pas reconstruite deux ans plus tard. Le gouvernement tarde à remplir ses promesses de reconstruction.Barpak, 26 mars 2017
Des enfants escaladent l’un des temples de la place Durbar, patrimoine architectural et religieux inestimable et retenu par de simples poutres de bois. Katmandou, 7 mars 2017
Des touristes s’agglutinent sur le quai du lac Phewa. L’économie népalaise repose en partie sur le tourisme qui fut ralenti par la catastrophe, portant un coup supplémentaire au pays. Pokhara, 21 mars 2017

This is Flint, de Chris Donovan

Chris Donovan est un photographe documentaire établi à Toronto. Originaire de la ville industrielle de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, il présente un travail qui se concentre sur la documentation de questions liées à l’industrie, au classisme environnemental et à l’identité. Son travail est né d’un désir de raconter une histoire différente après avoir couvert les premières nouvelles portant sur la crise de l’eau. Chris Donovan explore les problèmes qui touchent la ville de Flint, au Michigan, à travers les yeux de deux équipes de football et de basketball de niveau secondaire.

01 - Accident de voiture. Flint, Michigan, 2018
02 - Centre-ville. Flint, Michigan, 2017
03 - Rassemblement de soutien. Flint, Michigan, 2017 
04 - Hymne national. Saginaw, Michigan, 2018 
05 - Avant le match. Davison, Michigan, 2018 
06 - Entraînement. Flint, Michigan, 2017
07 - Chez moi. Flint, Michigan, 2018 
08 - Northwestern High le jour où sa fermeture a été annoncée. Flint, Michigan, 2018
09 - Avant le match II. Flint, Michigan, 2018 
10 - Cheerleaders. Flint, Michigan, 2018 
11 - En route vers Davison. Quelque part au Michigan, 2018
12 - De l’or. Quelque part au Michigan, 2018
13 - Chez grand-mère. Flint, Michigan, 2017
14 - Rentrer à la maison. Flint, Michigan, 2018 
15 - Nous ne pouvons toujours pas boire l'eau. Flint, Michigan, 2018
16 - NBA ‘17. Flint, Michigan, 2018 
17 - J'ai perdu mon frère ici. Flint, Michigan, 2017 
18 - Après l'école. Flint, Michigan, 2018 
19 - Avant le match III. Flint, Michigan, 2017 
20 - Quiz. Flint, Michigan, 2018 
21 - Chez moi II. Flint, Michigan, 2018
22 - Ceux qui restent. Flint, Michigan, 2018 
23 - Courage. Flint, Michigan, 2017 
24 - Police à la mi-temps. Flint, Michigan, 2017
25 - Fin. Flint, Michigan, 2018

01 - Accident de voiture. Flint, Michigan, 2018
02 - Centre-ville. Flint, Michigan, 2017
03 - Rassemblement de soutien. Flint, Michigan, 2017 
04 - Hymne national. Saginaw, Michigan, 2018 
05 - Avant le match. Davison, Michigan, 2018 
06 - Entraînement. Flint, Michigan, 2017
07 - Chez moi. Flint, Michigan, 2018 
08 - Northwestern High le jour où sa fermeture a été annoncée. Flint, Michigan, 2018
09 - Avant le match II. Flint, Michigan, 2018 
10 - Cheerleaders. Flint, Michigan, 2018 
11 - En route vers Davison. Quelque part au Michigan, 2018
12 - De l’or. Quelque part au Michigan, 2018
13 - Chez grand-mère. Flint, Michigan, 2017
14 - Rentrer à la maison. Flint, Michigan, 2018 
15 - Nous ne pouvons toujours pas boire l'eau. Flint, Michigan, 2018
16 - NBA ‘17. Flint, Michigan, 2018 
17 - J'ai perdu mon frère ici. Flint, Michigan, 2017 
18 - Après l'école. Flint, Michigan, 2018 
19 - Avant le match III. Flint, Michigan, 2017 
20 - Quiz. Flint, Michigan, 2018 
21 - Chez moi II. Flint, Michigan, 2018
22 - Ceux qui restent. Flint, Michigan, 2018 
23 - Courage. Flint, Michigan, 2017 
24 - Police à la mi-temps. Flint, Michigan, 2017
25 - Fin. Flint, Michigan, 2018

(Source : http://zoomphotofestival.ca/fr/ )

Sites web des photographes
www.valerieleonard.fr
www.fredericseguin.com
www.chrisdonovan.ca

Photo en une: © Valérie Léonard