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Orphelin issu des classes populaires,  Arthur Saint-Jean, dit Tit-Coq,  tombe amoureux de Marie-Ange, jeune fille de bonne famille.  Voilà la prémisse de la pièce écrite par Gratien Gélinas en 1948.

Après avoir découvert ce qu’est une famille avec celle de sa promise, Tit-Coq doit se résoudre à la laisser pour  remplir son devoir de soldat dans l’Europe en guerre.  À son retour, les promesses non tenues lui déchireront le cœur.

La place de Tit-Coq dans la dramaturgie québécoise est fondamentale et marque un tournant dans l’imaginaire du public. On y parle une langue vraie, riche et imagée. À l’image de l’époque, on y ressent la grande valeur accordée à la famille et l’influence encore très forte du clergé dans la société. Tit- Coq – l’enfant abandonné né un 24 juin – tire son surnom d’un caractère impétueux, nerveux, parfois irrespectueux mais toujours attachant dans sa quête d’amour. 

L’auteur Gratien Gélinas a créé Tit-Coq sur la scène du Monument national le 22 mai 1948. La pièce sera jouée par la troupe de Monsieur Gélinas 542 fois exactement. Le rêve de l’auteur d’en faire un film sera facilité par cet immense succès et il produira lui-même la version cinématographique en 1952, partageant la mise en scène avec le Français René Delacroix.

Gratien Gélinas est né le 8 décembre 1909 à Saint-Tite (Mauricie). Son décès est survenu à Montréal le 16 mars 1999. Il avait 89 ans.

http://gratiengelinas.com/

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