Mounir Louis et Khatchadour Bandak sont tous deux des Syriens qui vivent à Gatineau, le premier depuis 24 ans, le second depuis à peine 4 ans. Nous les avons rencontrés dans un café d’Ottawa où hommes et femmes fument le narghilé en jouant à des jeux de tables, comme dans la Syrie d’avant la guerre.
Tout en faisant une partie de backgammon (inventé dans leur coin du monde il y a 5000 ans), ils évoquent la richesse de ce pays où le temps « se compte en civilisations », selon M. Louis. C’est sur un poème de Nizar Qabbani, l’un des grands poètes de la langue arabe, qu’ils concluent l’entretien de façon touchante.
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Remerciement : Café Bab-el-Hara
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