Frapper l’image est essentiellement un carnet de notes d’atelier. Mon atelier n’est pas seulement celui que j’occupe physiquement sur la rue Saint-Laurent, à Montréal. Mon atelier, c’est aussi une disposition mentale ( un temps ) ou tout est envisageable et/ou rien n’est mis de côté. Écrire, ou encore transformer des matériaux, c’est, pour moi, deux manières complémentaires pour actualiser des enjeux semblables.
Dans ce court texte, j’ai essayé de me placer sur une ligne de crête ou propos théoriques et propos de la vie intérieure s’entrechoquent. La raison en est que la théorie seule m’ennuie. La raison en est aussi que les élucubrations de la vie intérieure seules m’ennuient. C’est l’entrechoquement et l’adjacence entre les deux, qui m’intéressent.
J’ai essayé d’écrire un peu comme si je faisais du dessin d’observation en regardant, d’un œil, dans un microscope et de l’autre dans un télescope.
- Martin Boisseau
Auteur : Martin Boisseau
Collection «Chemins de traverse», 2013
Images et montage : Lula Carballo
Lieu : Galerie Graff
Musique : Marcos Trinidad - La lluvia, la guitarra y yo
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