La Fabrique Culturelle

Avec ce texte spécialement composé pour ce tournage, l’écrivain et libraire Anthony Lacroix nous exprime ici le bonheur qu’il anticipe le jour où il se retrouvera derrière les poignées (chauffantes) de sa première souffleuse. Son ode s’intitule: Toutes les façons de parler de la neige sont bonnes, mais personnellement je préfère quand ça sent le gaz.

Écrivain et libraire, Anthony gravite dans le monde de la littérature depuis 2009. Pour celui qui est également actif dans les communautés d'artistes du slam et animateur d’ateliers de poésie, les mots constituent l’essence de sa carrière artistique et professionnelle. Au fil des ans, il a participé à des œuvres collectives, publié dans des revues et des fanzines, et écrit quelques recueils, dont Les femmes que j'aime ne font pas de bicyclette et La scoliose des pommiers. Il est aussi le fondateur des Éditions Fond'tonne, une maison qu’il a créée en 2012 et qui se donne pour mission non seulement de donner au livre tout son potentiel pour retranscrire l’univers poétique de l’artiste, mais aussi de développer le monde de l’édition à l’extérieur des grands centres.

Et pour les personnes mordues de souffleuses…

C'est en observant une batteuse à grains battre du blé que le Québécois Arthur Sicard a eu l'idée du système qui allait égayer à tout jamais les lendemains de tempête: la souffleuse à neige. C’était en 1894. Depuis, cette petite bête n'a cessé d'évoluer avec différents gadgets, pour nous permettre de nous vanter d'avoir la plus belle allée du quartier, en février. Qu'on se rappelle ici celle, rutilante, d’Elvis Gratton, qui l'a traîné dans la rue, ou encore le personnage de François Pérusse qui cherchait le modèle soufflant dans toutes directions, la souffleuse inspire!

Pour l'instant, Anthony, lui, se contente de la bonne vieille pelle, mais il se permet de rêver. Souhaitons-lui, plus tôt que tard, sa merveilleuse souffleuse.

 

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