La Fabrique Culturelle

Découvrez les visages fascinants de la meunerie artisanale au Québec.

Jean-Guy, Normand, Steve, Réjean, Sylvain, Jérôme, Daniel et Martin.

Huit meuniers parlent de leur attachement à ce métier rare et nous font part de leurs motivations. Héritiers d'un savoir-faire ancien, ils continuent à donner vie à ces lieux mythiques intimement ancrés dans le territoire.

C'est le plus beau métier au monde! (Steve Beaulieu, meunier)

Des presque 250 moulins à eau et à vent qui ponctuaient jadis le paysage québécois, une dizaine de moulins à farine traditionnels permettent toujours la pratique de la meunerie artisanale aujourd'hui. Le métier est peu banal il va sans dire ! Or, après plus de 200 ans de transmission de maître à apprenti, le métier d'artisan-meunier est menacé de disparition. C'est dans ce contexte d'urgence que le Conseil québécois du patrimoine vivant a entrepris de mettre sur pied une formation d'envergure en meunerie artisanale, la première de l'histoire du Québec. Ainsi, en avril 2023, une première cohorte de 25 apprenti.e.s meunier.ères originaires des quatre coins de la province ont terminé les 45 heures de formation qui ont jeté les bases pour la suite de leur apprentissage pratique en formule compagnonnage. Une belle réussite !

C’est assez impressionnant de savoir que des gens [il y a deux cents ans] ont entendu le même son, ont senti la même odeur, ont vécu la même expérience qu’on le fait aujourd’hui. (Martin Trudel, meunier)

La meunerie est un secteur d'avenir. Les moulins et leurs méthodes de transformation artisanales constituent des exemples de développement durable. En plus d'être des chefs d'œuvre d'ingénierie écologique, leur production s'inscrit dans une logique d'économie de proximité.

Décidément, le meunier de la chanson traditionnelle "Meunier, tu dors" est bien éveillé !

Longue vie au tic-tac du moulin!

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