La Fabrique Culturelle

À l'occasion des Journées de la culture, Maude Filion, gigueuse, et Miriam Blair, violoneuse, ont enseigné une danse traditionnelle québécoise qui fait de plus en plus d’adeptes: la gigue.

L’origine de cette danse percussive est difficile à déterminer, car elle a beaucoup évolué au fil du temps et a été influencée par différentes traditions musicales et folkloriques. Au Québec, elle nous vient des îles britanniques, et elle s’est modifiée au contact des différentes cultures présentes sur le territoire.

Par le passé, la gigue se transmettait par séquences de pas, de famille en famille. Les ensembles folkloriques sont apparus et ont bâti des spectacles pour promouvoir la gigue et la danse traditionnelle. Aujourd’hui, on déconstruit tout ça et on se permet des improvisations, avec des mouvements en danse contemporaine, par exemple. — Maude Filion

L’Assemblée nationale a adopté une motion en avril 2023 pour inscrire la gigue dans le patrimoine immatériel du Québec.

Pour ceux et celles qui voudraient s'initier à la gigue, le Club Gigus offre régulièrement des formations en ligne et en personne dans différentes municipalités, dont Québec, Saint-Donat-de-Rimouski et Carleton-sur-Mer. La prochaine édition du festival La Grande Marée Danse se consacrera quant à elle complètement à la gigue les 3, 4 et 5 novembre prochains à Tadoussac. À Montréal se trouvent l’École des arts de la veillée et la compagnie Danse Cadence, et de nombreux cours sont offerts dans différents studios. Les ensembles folkloriques proposent aussi des séances d’initiation à la gigue; plusieurs d’entre eux sont répertoriés sur le site web de Danse Trad Québec.

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