La Fabrique Culturelle

Ayant développé sa fibre artistique avec ses deux parents musiciens, l’auteur-compositeur-interprète indépendant de Rouyn-Noranda Guillaume Laroche redonne à la jeunesse à sa façon. Quand il ne gratte pas sa guitare ou ne présente pas son premier album, Et si le feu s’éteint?, aux quatre coins du Québec, il anime des ateliers de création de chansons dans des écoles primaires et secondaires. 

Fort de ses études en enseignement du français et de son expérience d’animateur à la vie étudiante, il sait habilement jouer avec les figures de style, la sonorité des mots et les idées spontanées des élèves passionnés. Pour lui, la création est un entraînement qui marie discipline et plaisir. «Il n’y a rien de sorcier à créer une chanson. C’est comme faire du vélo: plus tu en crées, plus tu en fais, plus tu deviens bon», illustre-t-il, en sa qualité de porte-parole de la Semaine de la jeune relève artistique et culturelle 2023 du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue (CCAT).  

Exemple de persévérance et de réussite dans de nombreux événements musicaux (Festival de la relève indépendante musicale en Abitibi-Témiscamingue [FRIMAT], Festival international de la chanson de Granby [FICG], Ma première Place des Arts et premières parties de Billy Talent et Bernard Adamus avec son ancien groupe Vertige), il encourage les jeunes à assumer leur statut d’artiste à part entière et, surtout, à croire en leurs rêves, idées et capacités. «Quand tu es jeune, tu cherches des moyens de t’exprimer, de te connaître, dit-il. Créer une chanson, c’est dévoiler tes sentiments; c’est parler de tes valeurs, de ta vision du monde.»  

Après avoir répété sa chanson «Vélo volant» devant la classe de Madame Isabelle, à l’école Saint-Sauveur de Val-d’Or, avec sa voix riche, il l’interprète au Théâtre Meglab, à Malartic, à l’occasion de sa tournée de lancement d’album. La générosité plein le cœur, il espère un jour partager la scène avec des élèves qu’il a formés.

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