La Fabrique Culturelle

En tête-à-tête avec Manon Barbeau et Anaïs Barbeau-Lavalette

Le fleuve vu par une mère et sa fille

Le duo mère-fille d’artistes Manon Barbeau et Anaïs Barbeau-Lavalette s'est prêté au jeu d’un questions-réponses complice et authentique à l’occasion de l’exposition Vues du fleuve, présentée à la Grande Bibliothèque par Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et Loto-Québec jusqu’au 4 juin 2023. Rencontre en vidéo.

Entourées des estampes qu’elles ont sélectionnées ensemble pour l’exposition, toutes deux témoignent de leur lien avec le Saint-Laurent dans cette entrevue inédite. C’est au bord du fleuve qu’elles ont trouvé une source d’inspiration pour l’exposition.

Peu avant l’entrevue, les deux artistes et commissaires se confient en souriant: avant l’exposition Vues du fleuve, elles n’avaient pas travaillé sur un projet commun depuis… les travaux de rédaction menés par Anaïs lors de ses études!

Dans la famille Barbeau-Lavalette, l’amour pour l’art, la culture et l’environnement se transmet de mère en fille. La mère, Manon Barbeau — aussi connue pour être la fille du peintre Marcel Barbeau, signataire de Refus global —, est une cinéaste engagée qui a cofondé le Wapikoni en 2003 et Musique nomade trois ans plus tard pour mettre en lumière les talents culturels autochtones d’aujourd’hui.

Sa fille, Anaïs Barbeau-Lavalette, poursuit cette lignée d’artistes qui mettent leur talent au service d’une cause. Ses livres comme ses films soulèvent souvent des questions sur les enjeux sociaux et environnementaux actuels, pour lesquels elle milite avec le mouvement Mères au front, qu’elle a cofondé avec Laure Waridel.

Tout au long de l’exposition, le duo de commissaires invite le public à naviguer sur la beauté de 36 œuvres. Elles le guident par leurs voix et par leurs écrits dans un dialogue mère-fille intime, poétique et émouvant.

Plus d'information sur l'exposition Vues du fleuve: https://www.banq.qc.ca/exposition-vues-du-fleuve/ 

https://www.banq.qc.ca/exposition-vues-du-fleuve/

Crédits

Philippe Frenette-Roy, BAnQ