La Fabrique Culturelle

Pour son 40e anniversaire d’existence, le festival régional de cinéma jeunesse le Carrousel international du film de Rimouski a déterré la cassette VHS du court métrage  Le prince du verbe, auquel Jean-François Lévesque avait participé comme caméraman à 15 ans.  

Cette œuvre avait été enterrée — littéralement — avec d’autres éléments culturels en 1996 dans le Caveau, un monument érigé à l’initiative de la Société nationale de l’Est du Québec. L’idée était de redécouvrir le tout un quart de siècle plus tard pour mettre en valeur la richesse de ses créations. Le court métrage de Jean-François Lévesque a été présenté sur grand écran à la soirée d’ouverture du festival. 

Le public a pu assister à cette projection sous les yeux ébahis du cinéaste d’animation, qui avait tourné pour la première fois à la caméra, à l’âge de 15 ans, et qui n’avait pas revu son œuvre de jeunesse depuis. Cette expérience de tournage a été déterminante dans sa vie, révélatrice de ce qu’il aimerait faire lorsqu’il serait grand: cinéaste!  

C’est en présence de Louis Landry, le président fondateur du festival ému, et avec le sentiment du devoir accompli que Jean-François Lévesque a manifesté à quel point le Carrousel avait été une pierre angulaire pour lui, avec ses ateliers de La lanterne magique. 

Après avoir fait ses études en arts plastiques au Cégep de Rimouski, Jean-François Lévesque s’est envolé pour Vancouver afin d’étudier le cinéma d’animation. Ses courts métrages d’animation  Moi, Barnabé et  Le nœud cravate sont ses deux principales œuvres cinématographiques.