La Fabrique Culturelle

Les monstres doux du cinéaste Robert Morin

Cinéaste inclassable, Robert Morin a influencé toute une génération d’artistes avec sa vision lucide de la société et une démarche guidée par la pulsion créatrice pure.  Comme en témoigne son dernier documentaire, 7 paysages, il ne craint pas la prise de risques. 

Ses œuvres sont trop nombreuses pour les énumérer toutes. On peut toutefois affirmer avec certitude que plusieurs de ses films — tels que Requiem pour un beau sans-cœur, Yes sir! madame, le pamphlet antiraciste Le nèg’ ou encore Quiconque meurt, meurt à douleur — font partie des incontournables de l’histoire du cinéma québécois. 

Robert Morin est un cinéaste qui vit plutôt dans l’anonymat, et c’est pour notre plus grand bonheur qu’il a accepté de venir se plonger dans l’effervescence du festival Vues dans la tête de…, qui se tiendra à Rivière-du-Loup du 9 au 12 février.

Indépendant, revendicateur et fonceur, Robert Morin est aussi connu pour avoir fondé, avec des amis, la Coopérative de production vidéoscopique de Montréal (la Coop Vidéo) en 1977, à une époque où l’accès à la production cinématographique était quasi impossible et le soutien financier du gouvernement, difficile à obtenir.  

 

Crédits

Télé-Québec Bas-Saint-Laurent 

Réalisateur: Edgar Fritz 

Caméraman et monteur: Martin Poulin 

Techniciennes de production régionale: Elizabeth Lord et Elisabeth Tittley 

Coordonnatrice régionale: Sophie Roch