La Fabrique Culturelle

Le poète Anthony Lacroix nous livre «Ma charpente d'os», tiré de son recueil La scoliose des pommiers, sur un terrain de baseball de Rimouski.

Natif de Saint-Claude, en Estrie, Anthony Lacroix est installé à Rimouski depuis 2018. Il rédige une thèse subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada sur les fictions refuges à l’Université du Québec à Rimouski.

Fondateur des Éditions Fond’tonne, l’écrivain se dit slammeur avant tout. Malgré sa feuille de route bien remplie de la dernière décennie, il est résolument atteint du syndrome de l’imposteur: il ne se perçoit toujours pas comme un poète accompli.

À ce jour, il compte à son actif:

Deux livres (Carcasse d’Occident: haïkus & autres non-poèmes, 2014; Les femmes que j’aime ne font pas de bicyclette, 2021)

Deux fanzines (Les fonctionnelles, 2014; Derrière les portes closes, 2015)

De nombreux textes de création publiés dans des revues ou ouvrages collectifs (Le crachoir de Flaubert, Mœbius, Poésie en liberté, La Chambre-Claire)

Pour Anthony Lacroix, le déclic pour la poésie s’est manifesté vers la fin du secondaire. La présentation de l'«Hymne», de Baudelaire, agrémentée de la gestuelle théâtrale de son professeur de français lui a fait réaliser que la poésie pouvait être beaucoup plus qu’un exercice en silence. C’est ainsi qu’il s’est acheté Je voudrais pas crever, de Boris Vian, et qu'il n’a jamais cessé d’écrire des vers.

Au gré de ses inspirations, il tricote des lettres dans son calepin, qui prennent la forme de poèmes lyriques et de monologues narratifs basés sur le quotidien, teintés de références mélangées et de culture populaire.

Si vous l’apercevez dans un lieu bondé, ne le dérangez pas directement; criez, amusez-vous… mais laissez-le dans sa bulle créative aux mille sonorités du quotidien. Vous ne voudriez pas mettre en péril un poème en devenir.

 

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