La Fabrique Culturelle

Marido Billequey — Détruire, dit-elle

Micro ouvert

Conceptrice, directrice artistique et animatrice des soirées Littérature et autres Niaiseries à La Petite Boîte Noire, Marido Billequey a organisé une quarantaine d’événements autour de la poésie à Sherbrooke, à Montréal, à Trois-Rivières et à Québec. Au-delà de la poésie, ces soirées marient danse, musique, arts performatifs et arts visuels.

Marido Billequey est une figure importante de la scène poétique de l’Estrie.

À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, elle nous fait part de son désir de voir le mot «femme» être plus inclusif, ce pour quoi elle préfère dire «femmes cis et trans».

Que toute personne qui se définit comme telle puisse être. Elle-même se trouve très privilégiée en tant que femme blanche hétérosexuelle cisgenre née au Canada.

Alors que les femmes sont parfois leurs propres bourreaux, elle aspire à ce que chaque personne puisse être complètement «soi», intimement; que chaque femme se trouve une chambre à soi.

Les femmes mettent le feu aux cages, politiques et sociales, aux pièges de l’intime, aux rapports de domination. À coups de phrases sectionnées, anéanties, qui permettent enfin, brutalement, d’autres possibles, les femmes se saccagent, s’autodétruisent, provoquent leur mutation. Cette performance s’intitule Détruire, dit-elle, comme ce livre de Marguerite Duras publié en 1968.

Ici, tout se disloque: le temps, le sujet, l’objet, l’espace carcéral. La syntaxe même se supprime sous nos yeux et embrasse l’amplitude.

Fille-faillite et femme d’or: même combat. (Marido Billequey)

Crédits

Réalisateur, caméraman et monteur: Pierre-Luc Racine 

Coordonnatrice régionale: Mélodie Turcotte 

Technicienne en production régionale: Florence Crête-Lafrenière 


Crédits œuvre

Détruire, dit-elle, de Marido Billequey

Remerciements

À Humano District.