En ces temps troubles, l’artiste trouve refuge dans la forêt; elle s’y pose chaque jour en toute vulnérabilité et une relation émerge. Les formes consensuelles de la peur s’effritent et laissent place à un constat d’appartenance : nous sommes magnifiques.
C’est une relation qui prend corps par des explorations instinctives. Il s’agit d’un début, d’une rencontre timide avec cet organisme qui contient l’artiste, une quête d’équilibre dans le chaos et l’immensité. Résister dans la lenteur et la contemplation, prendre la mesure de la sensualité du vivant, expérimenter le ravissement d’une mémoire sensorielle effacée par les millénaires: s’abandonner exige beaucoup d’humilité.
En résulte une exploration matérielle par la sérigraphie et l’installation où l’artiste cherche à repenser/retrouver son lien à la nature. Dans cette expérience, un constat s’impose: il n’y aura pas de retour possible.
L’artiste tient à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ).
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