«Ces femmes qu’on tue», par Alejandra Basañes
Répondre à la violence par l’art, et réussir à transcender la douleur et l’impuissance par la beauté. La proposition d’Alejandra Basañes avec l’installation Ces femmes qu’on tue est un écho à toutes les femmes victimes d’actes irréversibles. Elle est présentée à la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières (BIECTR) jusqu’au 12 septembre prochain.
Originaire d’Argentine, Alejandra Basañes a élu domicile à Trois-Rivières il y a 17 ans avec sa famille. Bien que les injustices subies par les femmes aient toujours été présentes dans le travail de cette artiste, c’est au Québec que ses valeurs féministes prennent davantage appui.
À mille lieues de l’agressivité, ses messages puissants sont ficelés de douceur. Elle voit ainsi à ce que les choses puissent évoluer, à travers la réconciliation et le dialogue.
Réconcilier le désamour et l’amour
Réconcilier la furie et la paix
Réconcilier l’homme et la femme
Réconcilier la vie et la mort
— Extrait du poème Reconciliación (traduit de l’espagnol), Alejandra Basañes, 2021
Véritable cri de douleur, son installation a remporté le Prix Télé-Québec à l'occasion de la 12e BIECTR.
http://www.biectr.caCrédits
Télé-Québec Mauricie | Centre-du-Québec | Lanaudière
Caméraman-monteur-réalisateur: Jean-Luc Daigle
Technicienne en production régionale: Stéphanie Collins
Coordonnatrice: Ariane Gratton-Jacob
Œuvres
Ces femmes qu'on tue (2020) installation — lithographie et verre imprimé; L'estampe dans l'urbanité (2015), extraits vidéo; Reconciliación (2021), poème, Alejandra Basañes
Remerciements
Un grand merci à la Galerie d'art du Parc ainsi qu’à l’Atelier Presse Papier pour leur précieuse collaboration.