La Fabrique Culturelle

L’autrice Alexandra Tremblay a grandi à Colombier, un des seuls villages nord-côtiers construits en forêt et non en face du fleuve. C’est le théâtre de son premier roman, entre lieux réels et lieux imaginaires. Est-ce un récit d’émancipation? Y a-t-il une part d’autofiction? Qu’en est-il de la responsabilité de l’artiste dans le portrait brossé de son village?

Les premiers ouvrages viennent parfois avec un lot de questions plus personnelles, comme pour trouver le point originel du récit. Mais c’est à l’oscillation entre les mondes que convie l’autrice; entre le familier et le distancié; entre la nostalgie et la fuite en avant. Elle nous a guidés dans certains lieux qui l’ont inspirée, des lieux où la nature d’aujourd’hui perce les carcasses du passé…

Cette histoire s’est passée à une époque où j’étais blême et à bout de souffle à force de m’étouffer avec l’air du temps. Tout sentait trop l’eau de Javel, le gaz, le varech, la glaise et le feu; c’était le printemps à Colombier. (Source: Les libraires)

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