La Fabrique Culturelle

Suzanne Joubert et la forêt de son enfance

Depuis des années, Suzanne Joubert peint des forêts âpres où se côtoient les arbres morts et les arbres vivants. À 87 ans, elle revient avec une exposition solo, Contrepoint, à la Galerie Montcalm, à Gatineau (secteur Hull), question de nous présenter le fruit de ses dernières années de travail.

C’est dans la ville de Hull (aujourd’hui Gatineau) que Suzanne Joubert a élevé ses cinq enfants, pour ensuite entreprendre une carrière d’artiste et s’inscrire à l’université en vue d'y faire un baccalauréat puis une maîtrise en arts visuels. Elle a touché aux courants de l’art contemporain avant de retourner à ce qui correspond à sa voie de prédilection: la figuration et les paysages boisés.

L'artiste habite maintenant Montréal. C’est là que l’équipe de La Fabrique culturelle l’a rencontrée alors qu’elle préparait une exposition solo qui se tiendra à Ottawa dans quelques mois.

Que ce soit par ses critiques d’art, son enseignement à l’Université du Québec à Hull (maintenant l'Université du Québec en Outaouais), son dévouement à la protection du village d’Argentine (situé près du ruisseau de la Brasserie), ses œuvres d’art public ou ses expositions, Suzanne Joubert a marqué le paysage culturel de l’Outaouais des années 70 et 80.

En 2000, l'artiste a publié aux éditions Fides un livre de réflexions sur l'art et la peinture intitulé Éloge de l'inactualité. Elle a de nouveau interrompu la peinture en 2014-2015 afin de produire le livre Créer: ce qu’en disent les artistes, lancé au Musée des beaux-arts de Montréal le 6 mai 2015.

Crédits

Réalisation, caméra et montage: Thomas Bélanger

Coordination: François DesRochers et Nadine Deschamps

Exposition: Contrepoint, de Suzanne Joubert