La Fabrique Culturelle

Les étudiants québécois se sont révoltés à l'automne 1968, soit un an après la création des cégeps. Leur revendication principale était d'avoir une seconde université francophone à Montréal. Le mouvement a également remis en question le rôle du clergé dans les cégeps ainsi que l'organisation hiérarchique et capitaliste de la société.

Pour Arnaud Theurillat-Cloutier, doctorant en sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et auteur de Printemps de force (Lux, 2017), le radicalisme et le syndicalisme de combat ont bien servi la condition étudiante au Québec, c’est-à-dire là où l’éducation post-secondaire demeure la plus accessible en Amérique.

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