La Fabrique Culturelle

Aki-Odehi - Run and Hide

Performance de Karl Chevrier

Le sculpteur Karl Chevrier propose Run & Hide, son parcours de guérison lié aux écoles résidentielles à travers une action où il se réapproprie sa culture, dans la forêt enchantée du Fort-Témiscamingue Obadjiwan.

Au cours de l'été 2017, le Centre d'exposition de Val-d'Or, en partenariat avec le Centre d'amitié autochtone, a organisé des activités visant à recréer des liens entre les autochtones et les allochtones de la Vallée de l'Or.

Le 15 juillet eut lieu la performance Run and Hide créée par Karl Chevrier qui consiste à évoquer le drame du retrait des enfants autochtones de leurs familles par les autorités dans un passé récent.

Le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or en collaboration avec le Centre d’exposition de Val-d’Or présente le projet Aki odehi /cicatrices de la Terre-Mère. Ce projet permet un espace de rencontres et de réconciliation à travers des processus de création artistiques qui implique, à divers niveaux, la participation du public. Nourris des rencontres avec les aînés Anicinabe en relation intime avec le territoire, ces projets de type Land Art ont été réfléchis à partir de la Terre-Mère, d’Aki odehi (des lieux de cœur), cicatrices du passé liées à la colonisation, à l’exploitation du territoire et au génocide culturel.

À travers un processus de rencontre entre les artistes autochtones et non autochtones, la commissaire Sonia Robertson favorise l’approfondissement des projets artistiques de chacun, les poussant même à se dépasser. Les projets artistiques couvrent la région de l’Abitibi et du Témiscamingue et seront réalisés durant la saison estivale. Des traces de ces actions seront gardées pour ensuite constituer une exposition, diffusée au Centre d’exposition de Val-d’Or en 2018.

Source: http://culturat.org

http://www.culturat.org/actualites-culturelles/aki-odehi-cicatrices-de-la-terre-mere-reconciliation-a-parti7687459/#.WeoX_FXibDA

Crédits

Coordination Télé-Québec Abitibi-Témiscamingue : Josée Lacoste et André Cullen

Caméra, montage et réalisation : Donald Isabelle