C’est en 1992 que le 10 octobre est devenu officiellement la Journée mondiale de la santé mentale. Parce que c’est important d’en parler, mais aussi de trouver des manières différentes de l’aborder, La Fabrique culturelle vous propose cinq projets qui traitent de santé mentale différemment.
Se révéler et se découvrir par d’autres moyens que la parole: voilà l’essence de l’art-thérapie. Que ce soit par le collage, la sculpture, la musique, la danse ou le dessin — entre autres disciplines —, les possibilités s’avèrent infinies pour exprimer ses émotions et cheminer avec les réflexions qu’elles soulèvent.
Les phrases de papier de Karine Demers
Trier, couper, plier: c’est dans une répétition de gestes qui s’apparentent à l’art-thérapie que Karine Demers, artiste du papier, puise la force créatrice nécessaire à ses œuvres délicates et complexes.
À chacun ses bibittes
L’exposition À chacun ses bibittes a vu le jour dans le cadre du projet d’art citoyen Les insoumis, ayant pour but le développement et la transmission du potentiel créatif de ceux et celles qui vivent avec des problèmes de santé mentale.
Du rêve à l’art-thérapie
L’artiste Sonia Robertson pratique l’art-thérapie dans sa communauté de Mashteuiatsh. Pour elle, l’art est un grand moyen d’expression et de guérison tout comme un levier social et un outil de survie.
YO’péra!
Le projet YO’péra! aide des adolescents et de jeunes adultes aux prises avec des problèmes de santé mentale et physique. Ces personnes deviennent les artisans et les interprètes d’un miniopéra inspiré de l’histoire de Rigoletto, de Verdi.
Nuits. Ou l’art qui répare.
L’artiste Gabrielle Bélanger rencontre des femmes remarquables de force avec le Projet L.U.N.E. (Libres, Unies, Nuancées, Ensemble). L’art permet à ces femmes de connecter avec une facette d’elles-mêmes encore inconnue et d’entrer en contact avec d’autres femmes vivant des situations semblables à la leur. Le tout s’est concrétisé par une exposition touchante où le public pouvait découvrir leurs projets artistiques évocateurs.