Promenade à Laval
Entre patrimoine bâti, patrimoine naturel et art public
Entre patrimoine bâti, patrimoine naturel et art public
Cet été, profitez-en pour découvrir ce que le territoire lavallois a de plus beau à offrir en matière de patrimoine bâti, de patrimoine naturel et d’art public grâce à ces suggestions de l’équipe de Signé Laval.
Et si vous faisiez un petit saut dans le temps? Marchez dans les pas des Virées patrimoniales proposées par le Réseau ArtHist pour une déambulation dans le quartier du Vieux Sainte-Rose, situé au nord de l’île Jésus.
Caractérisé par ses maisons patrimoniales construites vers 1810-1820 et ses bâtiments remarquables, comme l’église Sainte-Rose-de-Lima (1852) — où vous pourrez admirer les clochers et l’œuvre sculpturale de Joseph-Olindo Gratton —, ce quartier ne manque pas de charme. L’ancien couvent des Sœurs de Sainte-Croix (1876) et la fameuse galerie Rose-Art, logée dans une vieille caserne, font aussi partie des incontournables. Et si vous ressentez l’envie de vous rafraîchir après votre marche, le parc de la Rivière-des-Mille-Îles, à deux pas, abrite un patrimoine naturel d’exception.
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Saviez-vous que les berges de la rivière des Mille Îles ont été un lieu de villégiature au XIXe siècle? En effet, la rivière représentait une attraction touristique de choix pour ses activités nautiques (comme les courses de régate) et ses plages de sable! L’historienne Vicky Onufriu décrypte cette époque révolue dans la vidéo ci-dessous.
Grâce à son film Au pays des Mille-Îles, présenté en juin au Festival international du film d’histoire de Montréal, la réalisatrice lavalloise Lisa Sfriso revient également sur ce passé méconnu en exploitant des documents inédits du Fonds d’archives du Club nautique des Mille-Îles, un incontournable du paysage social lavallois de 1944 à 1983.
https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/12119/la-vie-de-villegiature-a-laval-sainte-rose
Saviez-vous qu’en vous promenant à Laval, vous pourriez découvrir des œuvres d’art au détour d’un parc ou d’une place?
Nous vous mettons au défi de découvrir ces six œuvres d’art public qui jalonnent le territoire lavallois. Les Canadiens pour Louise Lemieux Bérubé, l’urbanisme des années 60 pour Roadsworth et Claudette Lemay ou encore le vieillissement d’une citerne pour Michèle Lorrain ont inspiré ces œuvres, qui apportent un peu de poésie et un regard nouveau sur la ville.
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En explorant les quartiers de Laval, vous pourrez découvrir des styles architecturaux variés. En effet, l’architecture résidentielle lavalloise couvre trois siècles et est donc représentative des différents mouvements qui ont caractérisé les constructions en Amérique, de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle.
Alors que le peuplement de l’île Jésus débutait dans les années 1700, c’est le style français qui dominait, puis les influences étrangères se sont faites de plus en plus présentes. Elles sont bien visibles dans les maisons de style Boomtown ou néoclassique.
Le professeur d’histoire de l’architecture Pierre-Édouard Latouche, enseignant à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), décrit les caractéristiques principales de chacun de ces trois styles dans la vidéo ci-dessous.
L’église de Saint-Maurice-de-Duvernay impressionne par son architecture, extérieure comme intérieure, caractérisée par la forte présence de la pierre et du bois qui lui donne un aspect «organique». On doit ce bel édifice terminé en 1962 à l’architecte Roger D’Astous (1926-1998), premier élève québécois de Frank Lloyd Wright. Plusieurs bâtiments à Montréal et à Laval portent sa signature: la station de métro Beaubien, l’église Saint-Rémi, l’hôtel Château Champlain, le Village olympique et le pavillon chrétien d’Expo 67.
Luc Noppen, professeur au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM et chercheur rattaché à la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain, nous fait visiter l’église dans la vidéo ci-dessous.
