La Fabrique Culturelle

Art de rue: quand les artistes s’emparent de la ville

Politisé, engagé ou, plus rarement, purement décoratif, l’art de rue offre aux personnes qui passent — et ce, en un clin d’œil — des images fortes qui font réfléchir, en plus de parfois les renseigner sur certaines problématiques de notre société. Rencontre avec quelques artistes pour qui l’espace public est le plus efficace des canevas.

José Guénette

Laisser tomber la maçonnerie pour devenir artiste à temps plein: c’est le choix qu’a fait cet artiste gatinois. Celui qui, depuis qu’il est tout petit, construit à partir de tout et de rien en plus de ramasser les antiquités propose maintenant des œuvres dans lesquelles il intègre ses différents savoirs. Le résultat? Des créations qui entremêlent adroitement figures historiques, éléments de la culture populaire, peinture, métal et bois.

Wartin Pantois

On l’appelle le «Banksy de Saint-Roch». Ses œuvres se donnent à voir de façon fugace, momentanée, mais réussissent pourtant à remettre en question le supposé «vivre-ensemble». Est-on si ouverte ou ouvert à l’autre? Pas toujours… Les images pop de Pantois font office de catalyseurs qui actionnent des réflexions pertinentes à propos du racisme, de la diversité sexuelle et de genre ainsi que de plusieurs autres sujets d’actualité.

Festival Mural

Chaque année depuis 2013, ce festival offre à plusieurs artistes d’envahir Montréal de ses murales, faisant de la ville un véritable musée à ciel ouvert.

Ultra Nan

Mystérieux personnage qui tapisse la ville de Sherbrooke de ses créations touchantes, Ultra Nan apporte un peu d’espoir dans un monde qui va bien mal. Ses illustrations sont à la fois de petites critiques sociales et de petits drapeaux qui nous indiquent qu’il y a des questions à se poser sur ce qui se passe dans notre société avec l’environnement et entre nous, les humains.

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