La Fabrique Culturelle

Le Témiscamingue au fil de l’eau

Suivre le lac Témiscamingue du nord au sud en s’arrêtant à certains endroits choisis. Faire des rencontres attachantes et mémorables avec plusieurs artistes tout en découvrant la beauté des lieux. Voilà l’aventure estivale que La Fabrique culturelle vous propose.

Envie d’une virée dans la belle région du Témiscamingue?

Entrée en territoire témiscamien par la route 101

Le  majestueux lac Témiscamingue

Le saviez-vous? Cet imposant plan d’eau fait plus de 110 km de long et sa superficie est d’environ 300 km carrés. Il a en moyenne 120 mètres de profondeur et porte donc bien son nom algonquin qui signifie «eau profonde».

Le lac est en fait un élargissement de la rivière des Outaouais, délimité au nord par les Rapides-Des-Quinze et, au sud, par le chenal Opimica. C’est une frontière naturelle entre le Québec et l’Ontario.

De Notre-Dame-du-Nord à Témiscaming, différentes vues du lac Témiscamingue…

La rivière des Outaouais arrivant d'Angliers
Le Lac Témiscamingue de Notre-Dame-du Nord
Ville-Marie
Ville-Marie
Le Lac vue du barrage Témiscaming
La fin du Lac vue de Témiscaming

La rivière des Outaouais arrivant d'Angliers
Le Lac Témiscamingue de Notre-Dame-du Nord
Ville-Marie
Ville-Marie
Le Lac vue du barrage Témiscaming
La fin du Lac vue de Témiscaming

Les Algonquins ont été les premiers à naviguer sur les cours d’eau du Témiscamingue. Ils se déplaçaient en canot pour se rendre d’un campement à l’autre et pour participer à des réseaux d’échanges commerciaux avec les nations voisines. Puis, à partir des années 1880, les bateaux à vapeur ont commencé à transporter sur le lac les nouveaux habitants du Témiscamingue ainsi que diverses marchandises. À l’époque, l’industrie forestière exploitait les berges du plan d’eau, l’utilisant comme un vaste bassin de flottage. Aujourd’hui, une importante population des Premières Nations, les Algonquins, est toujours présente dans la région.

Qui dit Témiscamingue dit paysages à couper le souffle; grandes terres agricoles verdoyantes; villes et villages accueillants.

Mario Peluso à Angliers

On vous emmène d’abord à Angliers, village natal de Mario Peluso. Accompagné de son groupe les Hobos Hurleurs, il interprète la chanson CIP sur le quai du domaine familial.

Une rencontre inoubliable dans un lieu magique!

Le Domaine Breen

Connaissez-vous le Domaine Breen, qu’on peut visiter à Saint-Bruno-de-Guigues? Cette maison, bâtie par Thomas Breen en 1906, a une valeur patrimoniale exceptionnelle. La comédienne Odette Caron nous y accueille et nous raconte l’histoire étonnante de Thomas, un orphelin anglais dont le destin a brusquement bifurqué une fois qu’il est arrivé au Québec à l’âge de 12 ans.

Thomas Breen
Eugénie Talbot
M. Breen devant sa forge
Monsieur et Madame Breen
Le Gypsie
Thomas Breen

Thomas Breen
Eugénie Talbot
M. Breen devant sa forge
Monsieur et Madame Breen
Le Gypsie
Thomas Breen

Le lac Témiscamingue: l’inspiration de Lyne Gagnon

Toujours à  Saint-Bruno-de-Guigues, on rencontre l’artiste peintre Lyne Gagnon dans son atelier, situé au bord du lac Témiscamingue. Ce lac l’inspire et l’envoûte. Un beau moment avec une artiste très talentueuse.

Maître Stator: une expérience musicale étonnante

Le groupe témiscamien Maître Stator, c’est Dominic Bérubé et Benoît Racine, accompagnés de Nancy Labelle. Un groupe rock qui s’inspire du phénomène de la transcommunication instrumentale, soit la faculté d’entrer en communication avec des énergies par des éléments technologiques. Un peu ésotérique, tout ça? Oui, mais surtout une découverte musicale emballante!

Préparez-vous à une expérience hors de l’ordinaire: le groupe interprète la chanson Motherland sur le quai municipal du Lac Cameron, à Saint-Eugène-de-Guigues. Vous aussi vous dire : «Partage l’amour pour la Terre Mère!»

Le mystère Pit Bellehumeur

Fernand Bellehumeur, auteur, raconte l’histoire de son grand-père Pit. Du jour au lendemain, en 1914, cet homme très connu au Témiscamingue est mystérieusement disparu de Lorrainville, laissant derrière lui femme et enfants. Un vrai scandale qui, à l’époque, a donné lieu à des rumeurs de toutes sortes! Son petit-fils nous dévoile les réels motifs de cet énigmatique départ.

Partir de Fernand BellehumeurFernand Bellehumeur

Le Témiscamingue de Martin Héroux

Un autre qui adore revenir dans son coin de pays: le comédien Martin Héroux, qui a un attachement particulier pour Ville-Marie. On ne pouvait trouver meilleur guide pour nous faire découvrir cette ville bien installée au bord du lac Témiscamingue. Martin nous dévoile ses coups de cœur culturels.

Témiscaming, la cité-jardin

Architecture déconcertante

Témiscaming se démarque par une architecture anglo-saxonne bien particulière. On y trouve en effet beaucoup de bâtiments de brique rouge et des espaces verts élégamment aménagés.

Témiscaming est une petite ville de 2400 personnes qui a été érigée à flanc de montagne dans les bois francs par l’entreprise qui désirait construire une papeterie là où le lac Témiscamingue se jette dans la rivière des Outaouais.

Une ville dessinée à Toronto; une planification faite par l’entreprise.

Ce sont les entreprises Riordon Pulp and Paper Co. et, plus tard, la Canadian International Paper qui ont développé la ville.

Son aménagement a été conçu par le célèbre urbaniste anglais Thomas Adams selon le concept de la «cité-jardin», ce qui en fait sa particularité et lui confère le charme de l’architecture urbaine anglo-saxonne.

Outre le plan d’aménagement des rues qui été minutieusement conçu, des plans de maisons dessinées spécifiquement en fonction des besoins des travailleurs ont aussi été préparés. Dans chacun des logements — duplex ou triplex — ont été aménagés, pour chaque famille, des espaces réservés et des cours privées qui n’ont pas vue sur le voisin.

Les cités-jardins

Les cités-jardins sont nées au 19e siècle, après la Révolution industrielle. Pour remédier à la dépopulation des campagnes et au surpeuplement des villes, l’anglais Ebenezer Howard a proposé la création de cités-jardins.

Il s’agit de créer, en bordure des villes, de nouvelles cités qui font la transition entre ville et campagne. Ces cités-jardins devaient permettre un meilleur contact avec la nature et entre les habitants. Planifiées et gérées, elles représentent une nouvelle conception à la fois sociale et urbanistique.

La gare

Construite en 1927, la gare de Témiscaming se distingue par son style et son architecture. C’est aujourd’hui le Musée de la Gare.